François
Vidocq
(1775-1857)

Fils de boulanger, François Vidocq est né à Arras le
27 Juillet 1775. Durant cette période très tumultueuse François Vidocq,
encore enfant, fait déjà preuve d'un certain caractère. C'est à l'âge de 17 ans
qu'il fuit le domicile parental en dérobant de l'argent à son père. Il est alors
enfermé à la prison des Baudets pour ce délit. Après une jeunesse aventureuse, Vidocq
devient un homme instable, il se cherche. L'ensemble de sa vie est rythmée par les
emprisonnement, les évasions et les délits. Il ne supporte pas l'autorité et pourtant
il devient en 1806 l'espion de la police puis chef de la sûreté jusqu'à sa démission
en 1827 suite à des manipulations hasardeuses. Des livres publiés sous le nom de Vidocq
connurent un grand succès notamment celui intitulé "Les
Mémoires". Tantôt soldat, bagnard ou escroc, la vie de François Vidocq
est exceptionnelle qu'elle inspira de nombreux écrivains tels que Victor Hugo pour le
personnage de Jean Valjean et Honoré de Balzac pour le personnage de Vautrin. |
|
Marguerite
Yourcenar
ou la petite fille des Monts de Flandre
(1903-1987)

Née le 8 juin 1903 en Belgique Marguerite Yourcenar passe
son enfance au château du Mont-Noir près de Bailleul. La jeune enfant y passe
pratiquement tous ses étés jusqu'en 1913.
Les années suivantes sont marquées par de nombreux séjours à l'étranger (
Italie, Grèce). Tous ses voyages contribuent à former son caractère et sont une source
d'inspiration pour ses livres. Mais c'est en 1938 que Marguerite Yourcenar s'envole pour
les États-Unis où elle enseignera le français. Dès à présent elle commence son
travail d'écrivain. Elle gagne alors le cœur de nombreux lecteurs pour son livre
intitulé
" Mémoires d'Hadrien" et reçoit le prix Fémina en 1968 pour "
L'œuvre au noir".
Marguerite Cleenwerck de Crayencour dont
Yourcenar est l'anagramme ne cessera de connaître le succès et deviendra le 22 Janvier
1981 la première femme élue à l'académie française.
En 1977 un habitant de Saint-Jans-Cappel
entretient une longue correspondance avec l'écrivain et lui soumet son projet de
réalisation d'un musée. Le musée qui ouvre ses portes en 1985 non loin de la
propriété de la famille Crayencour regroupe des photos, des documents de toutes sortes.
Marguerite Yourcenar viendra elle-même visiter le musée qui lui est consacré.
L'écrivain qui décède le 18 décembre 1987 n'a jamais oublié ses racines et occupe une
place prédominante dans sa vie d'écrivain.
>> le Parc
départemental " Yourcenar " |
|
Le
Maréchal Mortier
(1768-1835)
Fils d'un négociant
républicain relativement aisé Mortier est né le 13 févier 1768 au Cateau- Cambrésis.
Très vite il s'engage comme volontaire dans l'armée de la République. A l'âge de 31
ans il a acquis suffisamment de maturité et d'assurance pour être promu Général de
Division.
Mais c'est auprès de Napoléon
Bonaparte qu'il se distinguera le plus et obtiendra le titre de Maréchal d'Empire.
Toujours vaillant, Mortier commande de nombreuses opérations militaires qui
inspirent le respect de tous. Grâce à sa détermination habituelle il se fait à nouveau
remarquer lors de batailles où il obtient en récompense le titre de Duc de Trévise.
Napoléon lui confia différentes missions notamment pendant la campagne de Russie.
Mortier ne cherche pas la gloire
mais veut servir le mieux possible son pays. Personne ne peut douter de la sincérité et
de la loyauté du Maréchal, tous lui sont reconnaissants de s'être dévouer pour sauver
la patrie. Au Cateau-Cambraisis une statue en bronze lui a été dédiée et inaugurée le
16 septembre 1838 par le préfet du Nord.
|
Emile Basly
" LE MINEUR INDOMPTABLE "
Emile Basly. Le nom est connu de tout le monde. Il n’est pas une ville, dans le bassin minier, qui ne compte une rue ou un établissement public portant son nom. Mais Emile Basly est-il véritablement connu de tous ?
Né à Valenciennes le 29 mars 1854, d’un père tonnelier et d’une mère hercheuse à la compagnie des mines d’Anzin, orphelin à 10 ans, Emile Basly
n’a que douze ans quand il rentre à la mine comme galibot pour passer ensuite 18 ans de sa vie au fond
>>... lire la suite... |
|
|
|
LOUIS MARIE CORDONNIER
Louis-Marie Cordonnier est
la figure dominante de l’architecture, dans le Nord de la France, à lafin du
XIXème siècle et au début du XXème siècle.
Déjà célèbre avant la Grande Guerre, il a joué un rôle très important dans
la Reconstruction deplusieurs villes nordistes, de nombreuses églises, et de
bâtiments industriels.
Il est né à Haubourdin (Nord), le 7 juillet 1854. Son père était un
architecte réputé de la régionlilloise. Pendant ses études d’architecture, à
l’école des Beaux-Arts de Paris, Louis-Marie
Cordonnier est influencé par deux grands personnages : Eugène
Viollet-le-Duc, le restaurateur
de l’architecture médiévale en France, et Charles Garnier, l’architecte de
l’opéra de Paris. Aprèsl’obtention de son diplôme, il revient dans le Nord
pour travailler aux côtés de son père. Ilremporte, en 1881, son premier
concours, pour la construction de l’hôtel de ville de Loos.
L’édifice est en lui-même un manifeste d’une architecture régionaliste qui
vise à renouer avec latradition de la renaissance flamande : un beffroi, des
toits pentus ornés de lucarnes, l’alliance dela brique et de la pierre.
Cordonnier propose une alternative au style néo-classique qui est alorsporté
par la IIIème République triomphante. Il enchaîne la réalisation d’édifices
de prestige et enparticulier de l’hôtel de ville de Dunkerque (1901),
inauguré par le Président de la République,
Émile Loubet et par le tsar de Russie, Nicolas II. Mais son plus grand
succès est sa victoire, en1905, au concours international pour la
réalisation du palais de la Paix, à La Haye, aux Pays-Bas,
un gigantesque édifice néo - flamand orné de 2 beffrois . |